Johan Beha

Nom : BEHA
Prénom : Johan
Statut : Doctorant

Unité de rattachement : UMR 7044

Quel est votre parcours universitaire ?

Licence Histoire de l'Art et Archéologie – parcours Archéologie – à l’Université de Strasbourg suivi d’un Master en Sciences de l'Antiquité – Archéologie des mondes anciens. Début d’un doctorat en octobre 2013 sous la direction de M Frédéric Colin.

Que cherchez-vous ?

Sans rapport avec mon sujet de mémoire – mais il faut savoir diversifier ses champs d’intérêt – je m’intéresse dans le cadre de ma thèse aux fêtes d’Egypte aux périodes ptolémaïque et romaine d’après les documentations démotique et archéologique. Ces dernières sont infiniment mieux connues que celles des périodes anciennes, du fait notamment des innombrables inscriptions ornant les parois des temples construits à ces époques comme les calendriers hiéroglyphiques ou grecs. En outre de nombreux papyrus ou ostraca grecs nous sont parvenus, venant apporter un éclairage sur divers aspects de ces célébrations, ce qui est également vrai mais de manière a priori plus modeste pour les documents moins connus ou étudiés que constituent la documentation démotique ou diverses pièces archéologiques. De fait, la recherche sur le sujet a souvent, et jusqu’à récemment encore, privilégié la foisonnante source d’informations que représente la papyrologie grecque. Nombre de philologues hellénistes se sont intéressés à l’introduction de la culture et de la religion grecques en Égypte ou à l’attitude des Grecs de la période lagide vis-à-vis des cultes égyptiens, à partir des seuls textes épigraphiques et papyrologiques grecs, délaissant les sources égyptiennes. Mais outre les textes grecs et égyptiens, il existe également une documentation de nature archéologique parfois conséquente, insuffisamment confrontée aux textes eux-mêmes. C’est ce « manque » que nous tenterons modestement de pallier afin d’essayer d’apporter un éclairage à la fois nouveau et complémentaire aux travaux menés jusqu’alors sur la question.