Guillaume Feder (2013-2015, mémoire soutenu avec succès)

Nom : FEDER
Prénom : Guillaume
Statut : Etudiant en Master d’Archéologie des Mondes Anciens

Quel est votre parcours universitaire ?

Licence Histoire de l’Art et Archéologie à l’Université de Strasbourg.

Que cherchez-vous?

Mes recherches portent sur les statues théophores du Nouvel Empire, statues représentant un particulier tenant une image divine anthropomorphe, zoomorphe ou hybride. Étant intéressé par le phénomène de la piété personnelle qui se manifeste durant cette période, je cherche à déterminer la nature de la représentation divine (statue cultuelle ou divinité elle-même ?) et à comprendre la relation homme-dieu qu’exprimait ce type particulier de la statuaire égyptienne.

Pourquoi diable l’Égypte ?

La « faute » à mes grands-parents. Après une croisière sur le Nil en 2000, ces derniers ont rapporté quantité de bibelots touristiques qui m’ont immédiatement envouté sans que je comprenne exactement pourquoi. Je suppose que j’ai été séduit par le mystère de ces figures  hiératiques si étranges… Une fois mordu, je me suis mis à dessiner des hiéroglyphes sans les comprendre et à dévorer frénétiquement tous les livres en rapport avec l’Egypte que pouvaient m’acheter mes parents. Et me voilà étudiant en égyptologie…

Quelle(s) figure(s) ou quelle(s) œuvre(s) vous accompagnent dans vos pérégrinations ?

Les Pensées de Marc Aurèle constituent une branche sur laquelle j’aime toujours venir me reposer. 

Y a-t-il une lecture égyptologique qui vous a touchée ou qui vous inspire ?

J’ai particulièrement apprécié la lecture de Maât, l’Egypte pharaonique et l’idée de justice sociale de Jan Assmann qui m’a permis de comprendre les fondements de la civilisation égyptienne. Je mentionnerais également, du même auteur, The Search for God in Ancient Egypt, ouvrage traitant de la religiosité et de la théologie des anciens Egyptiens.